Église paroissiale saint-Pierre (xiiie siècle) restaurée à la fin du xixe siècle. À l’intérieur, se trouve le gisant (xvie siècle) d’Adelise de Tosny, cofondatrice du monastère.
Un des vitraux de l’église de la Vieille-Lyre attire notre attention : Installé côte sud (côté mairie), cette Å“uvre dans le style caractéristique du XIXe siècle, représente la Vierge, l’enfant Jésus et Joseph dans une configuration rare. Marie file avec sa quenouille, Joseph est penché sur son établi de charpentier tandis que Jésus s’apprête à enfoncer un clou dans une croix de bois. Derrière cette scène religieuse, se découvre en réalité une représentation d’une famille lyroise. La proximité des forêts de Breteuil et de Conches explique le nombre important d’artisans du bois avant 1850. Dans la seconde moitié du XVIIIe siècle, Les artisans du fer formaient un groupe important. Le recensement de 1836 évoque en nombre des fileuses de laine et de chanvre parmi les Lyroises tandis qu’un texte plus ancien (1798) indique que le canton de la Neuve-Lyre comptait plusieurs toilières c’est-à -dire de tisseuses de toiles.
Ouverte les mardis et jeudis de 9h à 17h.